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Finale de la coupe du Cameroun: le capitaine de lion blessé se confie

9  La finale de la coupe du Cameroun annoncée la semaine prochaine se dispute depuis 1960. Lion blessé de Fotouni et Eding sport de la lekié  Constitue l’affiche de cette 59ème édition. Un nouveau, un ancien. Le récent promu dans la cour des grands, Lion blessé affrontera Eding sport, un habitué de la compétition. Douala média buzz (DMB) a approché Anaba Pastore (AP), capitaine de lion blessé. Il s’est confié. 

DMB: Bonjour Anaba. Pour commencer, dis nous, c’est quoi le déclic ? Pourquoi le football, pourquoi pas l’architecture ou la médecine ? 

AP: Léger sourire ! J’ai choisi le foot parce que cela a toujours fait partie intégrante de mes rêves. J’ai toujours nourri l’ambition d’être aussi bon joueur que Ronaldo et Kaka. Déjà, cela n’a pas été facile puisque mon père n’épousait pas cette idée d’être footballeur. Si coup, je fuyais la maison pour aller aux entraînements.

DMB: Et tes études alors, qu’as-tu fait d’elles ? 

AP: Mon niveau d’étude s’est arrêté en classe de première. J’ai composé l’examen probatoire trois fois sans suite favorable. Alors, j’ai mis un terme à mes études et je suis allé en Israël pour faire des test. Cinq mois plus tard, je dis revenu au Pays.

DMB: Pour certainement débuter en élite… 

AP: Grand sourire ! Bien évidemment. Ma Première équipe était Renaissance de Ngoumou. J’ai énormément appris de ce côté. C’était difficile, il fallait s’imposer afin d’espérer une place. Je l’ai très vite compris et les encadreur m’ont fait confiance. Ma Première titularisation était à Garoua mai je ne l’ai pas très bien honoré car mon premier but, mon tout premier but, était face à Panthère Sportive du Ndé et c’était mon second match à yaoundé.

DMB: De l’expérience, vous en avez ça c’est clair. combien de clubs avez vous déjà parcouru ? 

AP: Quatre clubs, toutes de belles expériences ! Renaissance de Ngoumou, Racing football club de bafoussam, les Astres de Douala et Lion blessé de Fotouni.

DMB: Sinon, comment concilie tu foot, famille et temps libre ? 

AP: L’essentiel c’est de trouver le juste milieu, l’équilibre parfait. Après le foot, je m’occupe de ma famille. Mon temps libre, je le départage entre télévision, ma fille et ma boutique de vêtements. Je crois que tout repose sur l’organisation et l’importance que j’accorde à certaines personnes et/ou choses.

DMB: Une fille, une boutique de vêtement, de quoi s’occuper hors du stade. Sérieusement, c’est quoi le projet ?

AP: Grand rire ! Mon projet pour la boutique c’est juste préparer mon après foot, ma retraite en quelques sortes. C’est vrai que je ne suis pas encore arrivé au sommet de mon art, mais ça peut arriver d’avoir des chocs qui ne permettent plus de fréquenter la pelouse. C’est aussi ça le sport. Et aussi, les dirigeants de club embettent tellement. 

DMB: Parlons de la finale de la coupe du Cameroun, une première pour Lion blessé, également ta première participation. Comment te sens tu ? Tes coéquipiers et toi, êtes-vous prêts pour le grand rdv de la semaine prochaine ? 

AP: D’un regard profond et intense ! Moi personnellement, je ne suis pas surpris et impatient de la jouer cette finale. Même si c’est ma première fois. Être qualifié pour ce grand rdv est la preuve vivante que mes coéquipiers et moi, avions pris conscience des objectifs communs à atteindre. Cela représente un travail acharné et ce n’est pas maintenant que nous allons baisser les bras. Tout est au beau fixe, le moral est au top.

DMB: 13 buts au compteur depuis le début de cette saison, et maintenant finaliste de la coupe du Cameroun, la 59ème du genre. Probablement en quête d’un titre…

AP: Large sourire ! Oui oui oui oui. Bien sûr que oui. Sourire encore ! Je me dois de travailler encore plus. Je dois donner le meilleur de moi-même durant ce match. Être l’homme du match sera loin d’être un couronnement, une récompense, mais une très grande réussite. Réussite d’une lourde tâche qui a su porter ses fruits.

DMB: Merci d’avoir accepté cet entretien. Très sympathique vous êtes. Et surtout, bonne chance ! 

AP: Merci. Au contraire, c’est moi qui vous remercie pour cette marque d’attention. Merci !