La première édition du Blog talk show, plateforme d’échange organisée par voilà moi consulting en partenariat avec icon prod, s’est tenue dans l’enceinte des locaux de ladite entreprise vendredi dernier, sous le thème: << blogueurs-inflenceurs-entreprises. Pour une alliance stratégique et un developpement éfficace>>. Pour équilibrer le débat, cinq entreprises d’un côté, et cinq acteurs du web de l’autre côté.
Il est 17h 50 min lorsque Diane Audrey Ngako, CEO de l’agence de communication omenkart et également modératrice du blog talk show, ouvre les hostilités avec l’intérrogation de savoir c’est quoi un influenceur ?
A cette question, aucune réponse standard comme quoi tout varie et dépend de l’objectif à atteindre. Cependant, on peut qualifier d’influenceur, toute personne qui incarne une certaine posture et qui partage certaines valeurs. Grâce à elles, on peut promouvoir une marque auprès d’un public, d’une cible, d’une communauté bien déterminée, dans le but d’accroître des chiffres, de changer des mentalités… L’exemple le plus concret aussi est celui du hastag récemment lancé sur les réseaux sociaux par un jeune Dariche Neidhi, CEO de DN consulting: Goudronnez Nkolmesseng. Un quartier de la ville de yaoundé qui souffre grandement des effets néfastes de la poussière. Une bonne poignée d’influenceurs et blogueus y ont pris part si bien que le mininstre de l’habitat et du developpement urbain y a fait une descente.
Puis la notion de marketing d’influence a été mise en avant. Ici, dame Mbakop, responsable marketing chez Jumia (supermarché en ligne), a pris un exemple avec leur campagne digitale récemment en vogue j’ai nommé Jumia black friday. En guest, trois stars camerounaises à savoir Nabila, Moustik et Mr Léo. Marketing d’influence est perçu ici comme cette approche qui permet de récourir aux services d’une catégorie de personnes (des stars dans ce cas précis) qui se démarquent et sont bien appréciées du public cible.
A côté de cela, le marketing de proximité. Par très développé dans cet échange, mais pourtant aussi éfficace.
Réné Jackson Nkowa, président de l’association des blogueurs du Cameroun, association créee le 13 août 2017 à yaoundé, a situé chacun sur la place du blogueur au Cameroun de nos jours. De nombreux jeunes se lancent aujourd’hui dans l’entreprenariat digital, tous secteurs confondus d’où la problématique du developpement et de l’omniprésence des entreprises sur les réseaux sociaux. Aucune entreprise ne saurait se passer du digital. Le blogueur est donc l’une des personnes les mieux indiquées à accompagner l’entreprise dans ses démarches et campagnes digitales. Étant donné que ce dernier produit du contenu, developpe, entretien et fidélise une communauté bien définie. Il éxerce ainsi une certaine influence sur ces derniers et c’est pourquoi le blogueur est destiné à devenir influenceur.
Même s’il est vrai que le terme influenceur est avant tout un mot utilisé pour un certain corps de métier, tout le monde peut devenir/est influenceur d’une certaine manière.
Deux pauses musicales enregistrées pendant le débat, oui, c’est un blog talk show. Cependant, le blogueur doit être responsable, impacter sa cible, se baser sur des statistiques c’est-à-dire, avoir des données chiffrées…
Au final, l’entreprise doit associer un projet à l’image de l’artiste, du blogueur, de l’influenceur avec qui elle travaille. Aussi, la marque doit grandir avec ce dernier. Sinon au départ, un besoin de proximité se dessine d’où l’importance de la notion de stratégie que les acteurs du web doivent insérer dans leurs différentes approches. Les entreprises doivent travailler en partenariat avec des acteurs du web en interne ou du moins, répondre de manière propice aux progrès sans cesse grandissant des nouvelles technologies de l’information et de la communication, en occurrence les réseaux sociaux. 21h par là et place aux photos. Rdv pris pour la deuxième édition.