L’accès à la salle des fêtes d’Akwa a été refusé à ses organisateurs qui tenaient pourtant une autorisation de manifestation publique signée par le sous préfet de Douala 1er
Le retour à la paix dans les régions aujourd’hui sinistrées du nord-ouest et du Sud-Ouest est devenue une question d’intérêt national. C’est dans cette optique que Jean Jaques Ekindi et le Cardinal Christian Tumi ont tenu une conférence de presse le 21 Août dernier pour annoncer la mise sur pieds d’une plateforme sous forme de croisade pour la paix . Celle-ci ayant pour objectif prioritaire de se déployer pour un retour imminent des enfants à l’école pour le compte de la rentrée scolaire prochaine.
Pour se faire le prélat et l’homme politique avaient pris sur eux de mettre ensemble tous les camerounais épris de paix afin que ceux ci pèsent de leur poids par quelque moyen que ce soit pour un retour au calme dans les régions du Noso.
Le lancement de cette initiative qui devait se faire hier à la salle des fêtes d’Akwa a été bloqué pour des raisons non encore élucidées. Les organisateurs de cette croisade qui avaient pris le soin de déclarer auprès de l’autorité compétente qu’est le sous préfet et ont reçu une autorisation dûment signée par ce dernier n’ont pas compris la raison pour laquelle les portes de la salle des fêtes d’Akwa leurs sont restées fermées.
Ngo Fritz le président du mouvement des écologistes , un des invités à cette rencontre a exprimé son mécontentement face à cette situation en traitant les instigateurs de ce blocus d’ennemis de la paix et ennemis du Cameroun. Pour l’homme politique, il est inadmissible d’interdire la tenue d’une telle initiative quand on est conscient de la situation que traverse notre pays actuellement. ” il va falloir que certaines personnes apprennent à respecter des initiatives comme celle-ci qui visent a contribuer au retour de la paix” ajoutera t-il.
Jean Jacques Ekindi , le leader du mouvement populaire et co-initiateur de cette croisade dira à son tour que c’est depuis la veille qu’il leur a été signifié que la salle ne pourra pas être disponible pour cette cérémonie et ce malgré toutes les démarches entreprises auprès des autorités de la ville. <<nous nous voyons contraints de différer cette cérémonie>> dira t-il
Toujours est t-il que pour l’homme politique, les concertations vont se poursuivre afin de trouver une solution à cette crise que secoue le pays et il va falloir que tous les camerounais s’y mettent. Car ces multiples blocages peuvent laisser croire qu’il y’a certains qui je veulent pas que les choses évoluent du bon côté.