Remerciés après l’arrivée d’enseignants permanents, ils se sont répandus dans des médias locaux.
Dès le 2 juillet dernier, un communiqué a été affiché au lycée bilingue de New Bell, demandant notamment aux enseignants vacataires de déposer à nouveau un dossier auprès de l’administration de l’établissement, en vue d’une reconduction éventuelle de contrat à la rentrée. Les choses ont suivi leur cours, et entre-temps, une commission a siégé au sein de l’établissement, prenant un certain nombre d’actes. Selon le proviseur du lycée, Robert Eyebe, c’est cette commission qui a signifié aux personnels susmentionnés, le 28 août 2019, lors de la reprise du service, la fin de leur collaboration. Ce qui a suscité l’ire de ces derniers, et des épanchements dans des médias de la place.
Cependant, la décision, toujours d’après le proviseur, partait d’un constat : l’établissement n’avait plus besoin de ces personnels dans les matières qu’ils dispensaient. « Contrairement à ce qu’ont laissé entendre certains médias et les réseaux sociaux, les enseignants vacataires et le personnel d’appui du lycée bilingue de New Bell n’ont pas été chassés », conclut le proviseur. Ils ont juste été remplacés par des permanents nouvellement affectés dans cet établissement. De fait, lors de l’élaboration des emplois du temps, la priorité a été donnée aux enseignants permanents. Selon des textes rappelés par le proviseur, les professeurs de lycée ont droit à 18 heures de cours par semaine, et ceux des collèges à 20 heures. Le portail des camerounais de Belgique. Si des besoins persistent après ces quotas horaires, l’établissement fait appel à des vacataires pour les autres heures à remplir, en fonction des besoins et de la discipline. C’est ce qui était fait pour le cas du lycée bilingue de New Bell. Robert Eyebe explique que l’Etat y ayant affecté de nouveaux enseignants, il devenait difficile de conserver les vacataires.
Le responsable d’établissement rappelle une des dispositions contractuelles qui liait le lycée à ces profs, selon laquelle ils étaient en poste « de façon temporaire, et une fois qu’un enseignant permanent est mis à la disposition de l’établissement, l’emploi de temps est retiré aux vacataires ». Rencontré par CT, Fabien Ngono Noah, l’un des membres du collectif des enseignants vacataires et personnels d’appui qui a manifesté après la non-reconduction des contrats, parle de duperie. Il déclare que des correspondances ont été adressées au sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2, ainsi qu’au délégué départemental des Enseignements secondaires pour le Wouri, Sylvestre Fils Moukalla. Tout en l’admettant, le délégué a expliqué à votre journal que les différentes médiations ont abouti au règlement total de leur dû.