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Le festirock draine du beau monde à douala

La cinquième édition du festival de rock camerounais (Festirock) s’est tenue samedi dernier à l’institut français de douala. Etant donné les préjugés qui que nourrissent bon nombre de personnes sur ce style, plusieurs affirment être venus découvrir “à quoi ressemble un concert de rock, surtout au Cameroun” . Sinon, c’est quoi le rock ?

Le rock est l’ancêtre de la fabrication des musiques samplées, soit le père du rap et de la techno.

Il est 18h 45 minutes lorque les premiers festivaliers arrivent dans le hall de l’ifc. Des hôtesses à l’accueil, toutes en mode rock’n’roll.

Cette étape franchie, impossible de ne pas apprécier la décoration de la scène. Impossible ! Créativité et goût sont au rendez-vous. On note des guitares (trois genres), toutes électriques, une batterie, un clavier, des micros bien disposés, le tout pour servir un rythme binaire bien marqué.

Le rock, une révolution ?

A la recherche d’une identité et d’un public qui lui est propre, c’est-à-dire, rock, la scène rock se présente comme un champ de bataille. Fidjil, le mec qu’on ne présente plus, s’est très bien approprié la chose. Il s’est mis dans la peau d’un rock’host. Mdr !

  Le collectif ABC ouvre le bal. A ce stade, plusieurs ne comprennent encore rien.

Comme l’indique le thème de cette édition: “festirock pour l’égalité des chances entre les deux sexes”, le groupe de femmes The tamers  prend la relève du show. Elles domptent la salle. Ça donne déjà biens des choses. Applaudissement par ci, applaudissement par là. Les pionners continuent dans la même lancée. Les uns se lèvent, les autres miment certains passages. Tout est harmonisé. Papay Anza vient mettre l’extase. Toute la salle est en cadence au rythme des mélodies. Que c’est beau !  Xania

et Jay-N 

clôturent le show quelques minutes plus tard.

Il est 23h et plus lorsque le concert se termine. A la fin, un public conquis, prêt à revenir pour l’édition prochaine. Ainsi, le rock a des défenseurs et Arthur Cedric Ngangue, promoteur du festirock, en est l’un d’eux, au Cameroun.

Bravo et vivement la prochaine édition !!