Alors qu’elle doit accueillir le match d’ouverture et la finale, l’infrastructure en construction dans la banlieue Nord de Yaoundé rencontre des blocages financiers.
Le 16 août 2016, deux accords de financement étaient signés pour financer la construction du complexe sportif d’Olembé. D’un coût de 163 milliards de F CFA, sa construction devait durer 30 mois, sous la conduite du groupe italien Piccini. Mais depuis plusieurs mois, des difficultés financières et des grèves à répétition d’employés réclamant le paiement des salaires plombent le projet pourtant rendu dans sa phase de finitions lors du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, le 30 novembre 2019.
Fort heureusement, des signes de relance sont de nouveau perceptibles. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a eu un entretien le 24 juillet 2019 à Yaoundé, avec Makonnen Asmaron, président du Conseil d’administration de Piccini, «pour rassurer le ministère que nous allons terminer les travaux avant la fin de l’année [2019]. On a récupéré le temps perdu. On rassure aussi le peuple camerounais qu’il va avoir un des meilleurs stades non seulement en Afrique, mais probablement dans le monde», a-t-il déclaré à la presse.
Les deux parties ont donc procédé à la signature d’une convention de cautionnement pour que l’entreprise obtienne un financement auprès des banques locales, dans le but d’accélérer le chantier. Puis, le 15 août, il a, dans un message porté, pris l’engagement de régler des arriérés de salaires dus aux personnes ayant travaillé sur le site du Complexe sportif d’Olembe. Le portail des camerounais de Belgique. Le président de Piccini indique que le paiement desdits arriérés de salaire à tous les ayants droit se fera de manière échelonnée. Dans ce sens, une première tranche d’un montant de 250 millions de FCFA sera payée à compter du 23 août 2019. La seconde, d’un montant de 300 millions de FCFA, sera réglée fin août 2019. Ce qui fait un total de 550 millions de FCFA.
« Le reste pour fin septembre 2019 », promet Makonnen Asmaron. Le stade de football d’Olembe, dans la banlieue de Yaoundé est couvert avec une capacité de 60 000 places assises. L’édifice est construit de manière que les spectateurs n’aient pas de contacts non prévus avec les athlètes. Il y est prévu une pelouse en gazon naturel, une piste d’athlétisme, des parkings et des aires de jeu annexes. Etc.
Avec raison, quelqu’un a dit: ” Quelque soit la durée de la nuit, le jour finira par apparaître”, par syllogisme socratique, le Citoyen Camerounais responsable, patriote, républicain et confiant aux Institutions de son Pays et à ceux qui les animent, renchérirait: “Quelque soit les difficultés à encourir, le Complexe Olympique d’Olembé, le plus beau joyau sportif de toute l’Afrique Noire au Sud du Sahara, finira par se réaliser avant les délais prévus” (par son Illustre Promoteur), car “rien ne peut dépasser le Cameroun”, a-t-il rassuré, et en mondo-vision… (svp).
Et n’oublions pas que ” Le Cameroun, c’est le Cameroun”, ni que “Impossible n’est pas camerounais”, et ça n’est pas des slogans creux, c’est vérifié…!!! Tant pis pour les… “Jaja”… !